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Le cours de philosophie de la classe d’hypokhâgne (ou lettres supérieures) s’inscrit dans le prolongement de celui de la classe de terminale, qu’il s’agit de développer et d’approfondir. En série B/L, le programme coïncide avec celui de terminale. En série A/L, le programme couvre les six domaines suivants : la métaphysique, la science, l’art et la technique, la politique et le droit, la morale, les sciences humaines : homme, langage, société.
Les notions et domaines étudiés peuvent se chevaucher. Par exemple, on peut réfléchir aux liens unissant la morale et la politique, l’art et la métaphysique, la technique et la science. En khâgne (ou première supérieure), les étudiants de la série A/L auront à travailler de manière approfondie l’un des six domaines cités-dessus, renouvelé chaque année, sachant que chacun est ouvert à tous les autres. Dans la voie B/L, on travaillera sur toutes les problématiques que le programme de terminale autorise. |
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Dans cet enseignement philosophique, la position des problèmes et l’analyse des concepts l’emportent sur les considérations érudites. Cet enseignement débouche sur la construction d’une pensée personnelle, qui doit être nourrie, structurée et nuancée par la lecture assidue des grandes œuvres de la tradition philosophique.
La maîtrise des contenus et des méthodes s’acquiert par la pratique des exercices philosophiques que sont la dissertation et l’explication de texte, à l’écrit comme à l’oral. |
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Le travail philosophique permet de s’interroger sur tous les domaines de l’expérience humaine et ainsi d’approfondir les autres disciplines étudiées. Les domaines extérieurs à la philosophie lui offrent matière à penser. L’enseignement philosophique dispensé en classe préparatoire littéraire contribue donc à cultiver l’esprit de pluridisciplinarité qui caractérise cette formation.
La formation philosophique sera alors très précieuse pour toutes les études dans lesquelles les étudiants décideront de s’engager à l’issue de la classe préparatoire. |
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