L’enseignement de littérature française en lettres supérieures, à raison de cinq heures hebdomadaires en A/L et quatre heures en B/L, vise trois objectifs majeurs.
  • Interroger la notion même de littérature en s’appuyant sur les grands genres littéraires (roman, théâtre, poésie, littérature d’idées, autobiographie…) inscrits dans le cadre de l’histoire littéraire, et au moyen de l’étude d’œuvres ou d’extraits d’œuvres littéraires. Le cours vise en outre l’acquisition d’une culture critique à travers la lecture de textes théoriques intégraux ou d’extraits. 
  • Éclairer cette réflexion sur la littérature en l’inscrivant dans le contexte de l’histoire des idées, et en procédant régulièrement au rapprochement avec d’autres domaines d’études, qui vont du cinéma à la sociologie en passant par l’histoire des arts. 
  • Initier ou perfectionner les étudiants dans des apprentissages méthodologiques fondamentaux, notamment l’exercice de la dissertation et le commentaire de texte, en particulier à l’occasion des heures d’interrogations orales individuelles (heures dites de « colles ») qui sont, pour chaque étudiant, l’occasion d’un accompagnement personnalisé. Ces exercices, assidûment pratiqués, donnent lieu à des évaluations régulières qui permettent aux étudiants d’améliorer leurs performances et de mesurer les progrès accomplis.
 
 
Les khâgneux A/L (Ulm et Lyon) préparent un programme, composé d'axes et d’œuvres, renouvelé chaque année, et les khâgneux B/L préparent des épreuves généralistes.
À brève échéance, ces formes diverses de travail ont pour objectif de préparer les étudiants aux épreuves de différents concours d’entrée dans les Grandes Écoles ou dans des formations sélectives ; à plus long terme, il s’agit de permettre aux étudiants d’acquérir les fondements d’une solide culture littéraire, et de développer des qualités de rigueur, de réflexion et de curiosité qu’ils auront à mettre en œuvre dans la suite de leurs parcours de formation et de leurs carrières professionnelles.