Quelques termes...● « Prépa » : classe préparatoire aux Grandes Écoles (CPGE)
● « Hypokhâgne » : première année de prépa littéraire « Khâgne » : deuxième année de prépa littéraire ● « Carré » : étudiant effectuant une khâgne pour la première fois « Cube » : étudiant redoublant sa khâgne pour retenter les concours ● « Colle » : interrogation orale individuelle |
Le cursus et les filières des CPGE littéraires
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● La classe de Lettres supérieures « Lettres » ou hypokhâgne A/L débouche sur deux classes de Première supérieure (ou khâgne) possibles:
● La classe de Lettres supérieures « Lettres et sciences sociales » ou hypokhâgne B/L mène vers la Première supérieure ou khâgne du même nom. En filière B/L, les mathématiques et les sciences économiques et sociales sont obligatoires. |
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Les atouts des CPGE littéraires
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● L’intensité du travail : dans le cadre de cours magistraux, des oraux et du travail personnel.
● Le grand nombre d’évaluations, permettant à l’étudiant de progresser dans toutes les disciplines : devoirs réalisés à la maison ou sur table, concours blancs, « colles » (entraînements oraux individuels). ● Le maintien d’un encadrement semblable à celui du lycée, propice au développement d’un suivi individualisé et à un véritable travail d’orientation. ● Une individualisation des parcours, avec le choix entre plusieurs filières, et au sein de chaque filière entre plusieurs options. ● La sécurisation des parcours : toutes les CPGE ont passé une ou des conventions avec des universités, ce qui permet aux étudiants d’obtenir la reconnaissance des compétences acquises sous forme d’ECTS (European Credits Transfer System) et de poursuivre leur cursus en Licence ou en Master, s’ils n’ont pas intégré d’école au terme du concours. ● La diversité des débouchés professionnels : le concours de la BEL et celui de la BLSES permettent d’entrer dans un grand nombre d’écoles ; par ailleurs, les anciens étudiants de khâgne intègrent également d’autres écoles réputées (écoles de journalisme, EHESS, IEP au niveau Master…). On retrouve ainsi beaucoup d’anciens khâgneux dans l’enseignement et la recherche, dans la haute fonction publique et dans le monde de l’entreprise. |
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À quoi une « prépa » littéraire prépare-t-elle ?Les hypokhâgnes et khâgnes sont des classes préparatoires ; elles ont donc pour vocation de permettre aux étudiants de préparer les concours des Grandes Écoles. Les étudiants passent des écrits communs dans le cadre de deux banques d'épreuves : la Banque d'Épreuves Littéraires (BEL), pilotée par les Écoles Normales Supérieures (ENS), pour la filière A/L et la Banque Lettres et Sciences Économiques et sociales (BLSES), pilotée par les ENS et l'INSEE, pour la filière B/L.
Le concours des Écoles Normales Supérieures (ENS Paris-Ulm, ENS Paris-Saclay et ENS Lyon) est très ambitieux et exigeant. Mais ces deux banques réunissent un grand nombre de Grandes Écoles tant en filière A/L qu'en filière B/L. Les écoles accessibles sont extrêmement diverses. Savez-vous que les khâgneux A/L peuvent devenir officier de l'armée de terre ou rentrer à l'école du Louvre ? Savez-vous que de nombreux khâgneux B/L deviennent ingénieurs, économistes ou statisticiens ? Notamment, les Écoles de commerce et management sont ouvertes aux khâgneux depuis plus de 20 ans et ceux-ci constituent actuellement 10% des étudiants dans ces écoles. Les Écoles de Commerce et Management de la BCE regroupent une vingtaine d’Écoles, dont les trois « parisiennes » (HEC, ESSEC, ESCP-Europe). Les écoles de la BCE n'ont pas de quota par filière : tous les candidats, qu'ils viennent d'EC Générale, EC Technologique, A/L ou B/L, sont interclassés selon leur moyenne. La filière A/L est la seule à permettre d'entrer en École de Commerce et Management sans épreuve de Mathématiques : elle s'adresse donc, entre autres, aux élèves de Terminale avec un profil littéraire et humaniste qui sont intéressés par ce type d'études et de carrières. De nombreux étudiants des CPGE littéraires se destinent ensuite à des études universitaires, où leurs compétences sont reconnues, par exemple pour les concours de l'enseignement et la recherche. La sécurisation des parcours leur permet de rejoindre l'université en L3, voire en Master pour les cubes, à l'issu de leurs années de CPGE. |
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